Belle, sensible, lumineuse, telle apparaît Apollonie Sabatier lorsqu’elle accueille chaque dimanche ses amis : Flaubert, Musset, Théophile Gautier, et bientôt Charles Baudelaire, jeune poète à peine connu. Des lèvres minces qui ne sourient guère, un regard anxieux, la réplique acerbe. On sait son tourment : Jeanne Duval, la “Vénus noire” qui fut sa maîtresse. Pour lui, Apollonie sera “l’Ange, la Muse et la Madone” et, bientôt, elle reçoit des poèmes exaltés et sublimes. Elle est émue, troublée... Vaincue enfin, et heureuse, mais aussitôt brisée. Hier “divinité”, elle n’est plus à présent qu’une femme. Baudelaire rompt, par crainte et horreur de la passion. Un amour déchirant, impossible... et quelques-uns des plus beaux poèmes jamais écrits.
Dans ce second volet des Carnets de Jane Somers, on retrouve Janna, brillante rédactrice en chef d'un magazine féminin. Elle a maintenant cinquante-cinq ans et, après ...
"El amor es la potencia universal de lo divino, la experiencia de la fusión, es el combustible que mueve el universo. El amor impregna la vida hasta el más mínimo...